A la fin
du XIXè s., le canton subit quelques modifications: ponts, viaducs,
tunnels furent creusés ou constuits pour permettre le passage
au train. De nombreux changements allaient apparaitre: économie
locale éloignée du couderc, échanges commerciaux,
importations et exportations, facilité de déplacements
et visites familiales simplifiées. Ce n'est qu'avec les années
80 que l'on se ravisera.
Toutefois,
le flux financier n'étant pas si important (déficit net)
et le transport routier étant devenu prépondérant,
les voies seront peu à peu abandonnées. Petit rappel.

Contexte
historique x - x
La construction de la ligne
x - x Le
voyage x - x
La vie d'une gare: Drugeac
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Contexte historique |
Le
train est arrivé en 1855 dans le Cantal, par le nord. De "grands"
personnages, élus ou grands propriétaires locaux, avaient
grand intérêt à faire passer le chemin de fer sur
leur circonscription ou leurs terres. Toutefois (manque de réalisme,
de clareté, ...), la compagnie du Grand
Central, qui avait obtenu la concession de grandes lignes
traversant le Massif par une loi du 10 avril 1855, fut supprimée
en 1857. La traversée du Cantal fut dès lors confiée
à la compagnie d'Orléans ie Paris-Orléans
(P.O. en abrégé).
Le désenclavement
ferroviaire du Cantal se poursuivit par l'ouverture de plusieurs lignes:
- 12 novembre 1866 pour Figeac-Aurillac
- 20 juillet 1868 pour Murat-Aurillac via le tunnel du Lioran dont les
travaux de percement des 1.800 m avaient débuté en avril
1865.
Cette dernière
ligne se vit attribuer une locomotive
faite pour marquer les esprits (et faire du marketing): baptisée
Cantal, elle avait la stature
du volcan dont elle portait le nom (56 tonnes, 10 roues couplées
avec des essieux succeptibles de légèrement se déplacer
latéralement afin de franchir les courbes de faible rayon). Toutefois,
les pentes restant trop fortes, le succès de cette ligne ne fut
pas celui escompté: on se rendit compte qu'il serait plus simple,
plus rapide et moins cher de contourner le Massif.
Dès
lors, l'ouverture des autres lignes s'annonçait déjà
comme une gageure:
- la ligne "Paris-Espagne" passant par le viaduc de Garabit
(viaduc achevé en 1885, ligne inaugurée en 1888 et électrifiée
en 1932).
- Bort les Orgues-Aurillac qui se
fit en plusieurs épisodes
C'est cette
dernière ligne qui nous intéresse. Elle avait, en partie,
réalisée pour permettre le transport
du charbon de Champagnac (la gare de Champagnac se trouvant
logiquement à Ydes-centre !). En fait, l'une des raisons de couper
au plus court pour relier l'Espagne à la capitale, était
surtout de trouver le chemin le plus bref
(sur une carte) pour approvisionner
la capitale en vins du Languedoc
...
La ligne
Mauriac-Miécaze aune longueur de 46 km. Inaugurée le 24
décembre 1891, elle "englobe" le tronçon cantonnal
que nous allons voir. Elle fut coupée par la construction du
barrage de Bort les Orgues sur la Dordogne en 1950, ce qui modifia,
dès lors, l'économie du nord-ouest Cantal. Cette partie
du département était alors condamnée au seul transport
routier.

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La construction de la ligne |
Nous sommes
au XIXème siècle : Napoléon III
dirige le pays. La France fait partie des grands pays d'Europe. Le prestige
de la cour retombe sur la nation, et l'on entreprend de moderniser
l'empire. Toutefois, de grands retards entachent cette position
: les réseaux d'échange n'ont quasiment
pas été revus
depuis des siècles. Les routes
sont, quand elles existent, en piteux état,
le cadre ferroviaire est quasi-inexistant.
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x |
Dans
le cadre du plan Freycinet,
Ministre des Travaux Publics entre 1877 et 1879, qui avait pour
objet de développer une politique de grands travaux et de desservir
toutes les parties du territoire dans le souci d'assurer à tous
le même service public, ce qui était la règle d'or à la fin du
XIXe siècle, plusieurs milliers d'ouvriers ont travaillé dans
cette période sur le tracé Bort-Aurillac dont la longueur est
de 103 km (84 km entre Bort et Miécaze).
Le
tronçon Miécaze-Mauriac a
fait l'objet d'une concession le 31 décembre
1875 et a été mis en service
à la fin 1891 (il comprenait 31 ouvrages d'art pour
45,6 km). La liaison entre Largnac et Mauriac a été terminée à
la fin juin 1893.
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La mine
de charbon de Vendes a profité de cette liaison pour se développer et
elle a employé jusqu'à 200 mineurs. Les expéditions de bestiaux vers
les abattoirs de Paris-La Villette à partir de Mauriac ont aussi constitué
pendant longtemps une partie importante du trafic.
Pour la
construction de la ligne, l'architecte
et ingénieur Paul Séjourné avait dit à tous les bâtisseurs
de chemins de fer " Nous n'avons pas le droit de faire laid ".
Au temps
de la construction (1885-1891), plusieurs centaines de personnes travaillaient
sur ces quelques kilomètres de ligne. Dès les premières lueurs de l'aube,
on entendait sonner le réveil au clairon et c'était l'activité d'une
ruche tous les corps de métiers étaient représentés architectes, géomètres,
ingénieurs, maçons, artificiers, forgerons, bûcherons, charretiers.
On entendait tonner " le canon " du côté de Parieu où dans la carrière
de puissantes explosions faisaient pleuvoir des grêlons de pierres.
Parfois la terre tremblait sous les pieds avec un sourd grondement du
côté de Junsac, Ferluc, Custrac où l'on forait les souterrains. Enfin,
le gros œuvre fait, on posait les traverses (il y en a 1500 au km) de
rails "Vignole U 39".
Une "maison
de garde" de passage à niveau, des poteaux téléphoniques ou bien une
cloche Siemens, un "crocodile", des appareils de signalisation .. .
ou encore des aiguilles, un pont-rail… un viaduc de 190 mètres de long
et ses 14 arches. Deux types de gares ont été construit sur cette ligne,
à partir de Vendes. Soit un bâtiment-voyageur, avec halle accolée, très
courante sur le réseau du P.O. (Paris-Orléans), compagnie qui a construit
beaucoup de lignes en Auvergne, Limousin et Quercy. On en trouve notamment
sur les lignes Mauriac-Aurillac.

La seconde
possibilité est celle de Sainte-Illide, c'est-à-dire avec des bâtiments-voyageurs
à 3 portes, éventuellement flanqués sur un côté d'un petit bâtiment
latéral à une porte, et une halle marchandises cette fois-ci séparée.
Déjà, on
enregistrait les réservations pour " un train de plaisir ", aller-retour
Paris pour le prix de 30 Fr. Le premier train partit d'Aurillac le 24
décembre 1891, à 8 h. 29 et à 10 h. 01, la locomotive
Forquenot 130, brillant de tous ses cuivres stoppait en gare
de Drugeac.

Conçue
par l'ingénieur Victor FORQUENOT,
la série des 121 avait été mise au point pour améliorer la stabilité
des anciennes 120. Cette série était capable de tirer une charge de
160 tonnes à une vitesse moyenne de 75 km/h. Le laiton recouvre la chaudière,
le dôme et la sablière.
Victor
FORQUENOT naquît en 1817. Ancien
élève de l'Ecole des Arts et Manufactures, il se fait
remarquer comme ingénieur en chef du CF de Tours à Nantes, quand
on lui demanda de remplacer Camille Polonceau à la tête du service
Matériels & Traction du PO. L'un de ses premiers travaux consista
à augmenter le nombre de locomotives de gare, insuffisantes sur
le réseau.
Forquenot
étudia ensuite l'inscription en courbe de faible rayon. Il appliqua
un appareil de son invention à quelques machines en 1862. Il augmenta
ensuite la puissance des locomotives. Il s'interessa aussi à une
nouvelle technique : la contre-vapeur; système mis au point par
le directeur du Norte espagnol, Le Chatelier, ancien chef de l'Exploitation
du PO. Les bons résultats poussèrent à généraliser le système
dès 1870: 510 locomotives sur 746 recurent cette modification.
Il étudia de nombreux types de machines, dont une de vitesse,
série 210 à 212. Egalement un "type-spécial" de locomotive tender
050. Puis un autre type pour la ligne Limoges-Brive, à 6 grandes
roues couplées. Il se pencha ensuite sur le problème de stabilité
et de répartition des charges.
Puis
sur le type 130 (première en France) pour les lignes à fortes
rampes du Massif Central, la série 1800. Sa mort en 1885 ne lui
permit pas d'assister aux premiers tours de roues de cette série.
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Innovation
exquise en aménageant une plate forme roulante, confortable munie de
banquettes et de sièges. Elle occupait la moitié de la dernière voiture,
le reste formant un petit salon où l'on pouvait se retirer si l'on craignait
l'air, le vent ou la pluie. De la plate forme placée en queue du train
on pouvait admirer le paysage sur les deux côtés : lorsque le tunnel
amorçait une courbe comme à Ferluc (commune de Drugeac), la tâche lumineuse
en demi-cintre devenait croissant de lune

A environ
2 km du départ, on peut voir, sur la gauche, le massif
du Sancy. Dans l'axe de la voie, c'est le massif
du Puy Mary : les deux formations montagneuses remarquables
de l'Auvergne vous accompagnent. Deux mots concernant la formation qui
vous fait face : il s'agit des restes du strato-volcan cantalien, dont
la base a un diamètre de 70 km, ce qui en fait le plus grand d'Europe.
Vous vous trouvez sur son flanc nord-ouest, ce qui expliquera, dans
quelques kilomètres, le relief escarpé avec lequel la ligne et ses bâtisseurs
ont du composer.
Après cette
longue ligne droite, un virage sur la droite vous permet de voir, dans
la vallée, le château de Mazerolles.
Laissant le village de Bouisse sur
votre gauche, vous franchissez le premier viaduc,
celui des Agats, puis longez un
mur de soutènement dominant la route de près de 20 m. Le village
de Salins, 40 m en contrebas, se situe dans l'axe de Mazerolles.
On n'avait
pas prévu un arrêt à cet endroit, au point kilométrique 497 (de Paris-Austerlitz),
situé à 707 m d'altitude entre la gare de Mauriac (6 km.) et celle de
Drugeac (5 km). La halte se trouve au pied d'une rampe qui mène au point
le plus haut de la ligne (750 m.), une interruption de parcours ne s'imposait
pas mais les élus avaient violé le choix et le "train de Paris" a longtemps
marqué l'arrêt.
Le tunnel
du Puech. A sa sortie, sur la droite dans la vallée de l'Auze,
rivière formant la cascade la plus importante, de 30 m de haut. Une
autre cascade, plus petite, résulte du Monzola. Le viaduc
de Salins est le plus long 190 mètres avec 14 arches de 10
mètres, dominant le lit de l'Auze
de 21 mètres. Le tunnel de la Cascade
sépare le viaduc précédent de celui du Moulin
Henry, à droite, sur le cours du Monzola.

Le pont
routier, puis le village de Junsac.
Nouveau tunnel. Un viaduc, un peu plus loin, franchit le ruisseau de
Carcal qui va se jette dans l'Auze un peu avant le Moulin de Mazerolles.
En aval, le Moulin de Cayrou. En face de vous et légèrement sur la gauche,
le château de Ferluc domine la vallée.
Voici le tunnel de Ferluc.
En sortie,
Drugeac, l'une des gares les plus
actives à l'époque, en partie du fait qu'elle soit la seule située dans
un bourg.
La voie
continue vers un viaduc enjambant la Sionne.
Juste à gauche, c'est la route départementale reliant Mauriac à Aurillac.
Sur 10
km, la ligne enjambe les vallées de l'Auze,
du Monzola, de Carcal, de la Sionne par cinq viaducs (les Agats compris)
dont la longueur totale des tabliers est de 673 mètres reposant sur
46 arches de 10 à 12 mètres qui s'élèvent parfois jusqu'à 29 mètres.


Un petit
tunnel surplombé du village de Custrac. Avant l'entrée du tunnel qui
suit, le village de Drignac
est sur la droite, en contre-bas de la voie. Drugeac est en face. En
sortie du tunnel, on pourra même trouver, à droite, le long du ruisseau
de Drignac, les vestiges d'une puissante pompe-bélier, géniale invention
du célèbre Montgolfier. Vient un autre tunnel, et c'est l'arrivée en
gare de Drignac-Ally.
Le village sur votre droite, à côté de la voie, n'est ni celui de Drignac,
ni celui d'Ally : il s'agit de Nesboullières.
Un peu
plus loin, un viaduc franchit le ruisseau de Lagarde. Fages
est le village suivant. Le viaduc de Mialet
franchit le ruisseau du même nom qui coule à proximité d'un hameau au
fond de la vallée, sur votre droite : le hameau s'appelle Méallet.

Conroc,
à gauche, sur la butte que la voie contourne. A peu de distance, nouvelle
gare : celle de Loupiac.
Le bourg se trouve plus loin, sur la route qui serpente vers l'est.
Sortant
de la gare, profitez d'un espace ouvert à côté des voies, après le premier
tunnel : les ruines du château
de Branzac se trouve en contre-bas, à gauche, surplombant la
Maronne, qui coule au
fond de la vallée et faisait tourner la meule du moulin du seigneur
de Branzac. Le château
de Chabus est à droite de la voie, en direction de l'ouest.
Le voyage
se poursuit sur un nouveau viaduc : la Maronne
est en bas. A nouveau, vue sur le château et le moulin
de Branzac.


Reprenons
la voie. Nous arrivons à St Christophe-les-gorges.
Plus exactement à mi-hauteur. L'arrêt est signalé par une maison en
bord de voie. A gauche, le chemin descend à une chapelle, celle de Notre-Dame-du-Château,
dépendant d'une ancienne forteresse en bord de rivière. Cette construction
était le château-bas. Toujours du même côté, sur l'autre versant, c'est
le village de St Martin-Cantalès.
A droite de la voie, le chemin monte au bourg de St
Christophe, où se situait précisément le château-haut, disparu
maintenant.

Deux tunnels
suivent. Au débouché du second, près de la rivière, le moulin
de Crozat. Le viaduc enjambant le ruisseau de Prades nous invite
à poursuivre. Après le deuxième tunnel, la maisonnette de Col,
hameau en contre-haut.
Trois tunnels
et un viaduc. A partir de là, la voie fonce plein sud. La Maronne,
à gauche, se jette dans la rivière de l'Etze, à droite. Le bois
de St Julien se trouve sur la presqu'île, à droite. Un viaduc
avant d'arriver à celui qui franchit la Maronne.
Le lac du barrage d'Enchanet
se trouve juste derrière la crête de l'autre rive de l'Etze.
Après un
nouveau tunnel, le pont du Rouffet
vous permet de franchir la Bertrande.
Vous sortez du canton de Pleaux.
Nouveau
tunnel. Le Moulin de Cavarnac est dans le lit de la rivière, à droite.
En continuant, la gare de Saint Illide vous attend. L'Etze serpente
dans cette vallée élargie où se trouve le Moulin de Laborie. A 1,5 km,
Parieu-haut à gauche. Un pont franchit un ruisseau avant de poursuivre.
Le château de Vals (ne pas confondre avec le château de Val sur le lac
du barrage de Bort-les-Orgues) est à droite, au débouché du ruisseau
de Vals.
Plus loin,
un pont franchit le ruisseau de Pranlac. La voie suit, paisiblement,
le cours de l'Etze. Nous arrivons au terminus de cette promenade : Nieudan.

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La vie d'une gare: Drugeac |
Je m'éloigne,
provisoirement et légèrement, du canton qui nous concerne,
pour vous faire part de l'article suivant, relevé dans un ancien
numéro du Réveil de Mauriac. Il est relatif à la
gare de Drugeac et rend compte de l'activité qui y régnait.
Dès
juin 1885, l'emplacement de la gare de Drugeac était presque terminé
et on édifiait les bâtiments. C'est la seule gare de toute la ligne
attenante à un bourg. S'y élevaient sur près de 8000 m² le bâtiment-voyageurs,
une imposante halle à marchandise, une lampisterie avec " les commodités
" (et l'inévitable urinoir à l'extérieur, un abri voyageur sur le deuxième
quai à 400 mètres se trouvait la maisonnette du passage à niveau. La
" petite vitesse " comportait deux quais d'embarquement pour le bois
et le bétail, " une plaque tournante " pour wagon, une voie de desserte
pour la scierie.
Au trafic
voyageur et au transport des bestiaux et des marchandises diverses (engrais,
bois, vins, fromages, gentiane, fourrage, produits manufacturés) s'ajoutaient
des activités annexes. Mauriac, bien sûr, faisait figure de "plaque-tournante"
et recevait sur ses quais 120 000 voyageurs par an. Largnac, Champagnac,
Vendes avaient leur vocation toute trouvée avec les mines de charbon
et Saignes pour le négoce. Drignac était lié à la minoterie d'Ally avec
les céréales et les farines. Loupiac était orienté par les relations
avec Pléaux et la Xaintrie tandis que Drugeac se projetait vers Salers
et la haut pays.
La gare
de Drugeac était l'une des plus fréquentée de la ligne si on en juge
par les chiffres concernant le gros bétail. En 1953, si l'on embarquait
4400 têtes à Mauriac, Drugeac, pour sa part en expédiait 3400, loin
devant Loupiac (900). Cette place honorable soutenait la comparaison
avec d'autres gares comme Murat (3400) et prenait l'avantage sur Ussel
(2800) Les troupeaux arrivaient des foires de Salers, St-Bonnet, St-Martin-Valmeroux,
Fontanges, Ally, Pléaux et même St-Privat.
Le premier
choix était dirigé sur Paris-La Vilette et la maison Olida, ainsi que
sur Bordeaux. A Nancy allaient les jeunes bêtes pour l'élevage. Vers
Nîmes on emportait "le tout-venant" n'ayant rien de la bête de concours
et vers Marseille une catégorie dont les savonneries tireraient profit.
Une fois embarqées, les bêtes se taisaient à l'écoute du train qui démarrait,
s'étirant comme un accordéon prenant son élan pour grimper la rampe
de Frugères.
En fin
de soirée, après le train des bêtes, arrivait tout pimpant le train
des hommes. C'était l'express Aurillac-Bort-Paris. Installé dans son
compartiment pour un parcours de 1l h 17 entrecoupé de 42 arrêts les
premiers voyageurs posaient le pied à "Austerlitz" le lendemain matin.
Un coup de sifflet annonçait l'entrée dans le tunnel de Ferluc.
Le trafic
marchandises avait déjà été interrompu au début de l'été 1991. Le 2
juillet 1994, l'autorail bleu X 28000 s'arrêtait pour la dernière fois
en gare de Drugeac-Salers. A la tombée du soir, les 825 chevaux de l'autorail
ont tout emporté dans les ténèbres du passé. C'était le dernier convoi
!
