L'occupation
gallo-romaine est importante, et cela dès le Ier
siècle. En particulier au voisinage de la voie qui traversait
les communes de Loupiac,
Drignac, Escorailles,
Ally et Chaussenac,
laquelle était bordée de villae. Bouval
(commune de Barriac) est
d'ailleurs un site assez riche.
Premier constat: beaucoup de noms de lieu
se terminant en -ac. En effet, le suffixe -acum
ou -iacum est le plus courant et représente 5 % des toponymes
français. Il est le résultat de la latinisation du suffixe celte -aco,
et ne s'est développé qu'après la conquête romaine. Il désigne le
domaine quand il a été ajouté au nom du propriétaire.
L'archiprêtré
de Mauriac dépendait en partie de la Basse-Auvergne avant
1789, c'est-à-dire de Clermont. Mais cela était déjà
le cas au XIIè s., établi d’après d’anciennes divisions territoriales
antérieures ? Le diocèse de St Flour relevait, lui, de l’archevêché
de Bourges, sa métropole.
Que
penser lorsque ce nom de village, de lieu-dit est présent à différent
endroits ?
- soit
l'origine est liée à la possession d'une propriété, dont le nom vient
d'une famille. Soit plusieurs membres de cette famille ont redonné
le même nom à des propriétés qu'ils créaient ou prenaient lorsqu'ils
partaient de chez eux (dans ce cas, où est l'origine ?),
- soit
les homonymes étaient assez fréquents car désignant un lieu,
un objet dans la langue utilisée à l'époque (exemples:
"Fageol", "Fageolle" venant de Fagus, le
Hêtre, est d'origine celtique, mais aussi "la Grille",
"la Grillère" plus récent et indiquant la
présence d'un four, ...).
Les
communes rattachées au canton sont Ally,
Barriac, Brageac,
Chaussenac, Drignac,
Escorailles, Loupiac,
Pleaux, St
Christophe, Ste Eulalie,
St Martin Cantalès et Tourniac.
Géographiquement, le canton regroupe la plus petite et la plus grande
commune du département : Escorailles
(2,79 km²) et Pleaux (92,39
km²).
Dans
les années 30, on modifie les noms:
- par décret du 29 juillet 1928, la commune de Barriac devient Barriac-les-Bosquets
- par décret du 29 avril 1936, la commune de Saint-Christophe est
renommée Saint-Christophe-les-Gorges
Et
avec le remembrement des années 70,
on regroupe les communes : l'exode rural a fait son œuvre, autant
regrouper ceux qui restent :
- par arrêté préfectoral du 30 décembre 1972, les communes de Loupiac,
Pleaux, Saint-Christophe-les-Gorges
et Tourniac fusionnent
sous le nom de Pleaux où
est fixé le chef-lieu
- par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972, les communes d'Ally,
Brageac et Drignac
fusionnent sous le nom d'Ally
où est fixé le chef-lieu.
Depuis,
Brageac est redevenue
une commune indépendante.
!
Dans un soucis de clareté, les toponymes figurant dans les
pages "hameaux" sont classés dans l'ordre alphabétique
privés de l'article défini (le, la) qui peut les précéder,
ceci afin d'éviter de surcharger inutilement la lettre "L".
Ce sont les noms reconnus par l'IGN qui ont été saisis.