Envie d'écrire ?
TERRITOIRE
VILLAGES
LES GENS
HISTOIRE
MEDIATHEQUE
Español
::::: SAINT MARTIN-CANTALES
DrignacEscoraillesAllyBarriac les bosquetsChaussenacBrageacTourniacPleauxSaint Christophe-les-gorgesSaint Martin-CantalèsLoupiacSainte Eulalie

 

 

Localisation du bourg sur la commune Sanctus Martinus de Chantales, 1464 (terrier de Saint Christophe) - Sainct-Martin de Monchantalès, 1504 (id de la duchesse d’Auvergne) - Sanctus Martinus Montis Chantalesii - Sanctus Martinus de Montchantelys - de Montchantelis, 1535 (pouillé de Clermont, don gratuit) - Sainct-Martin Chantallez, 1586 (minutes Lascombes, notaire) - Sainct Martin Chantalès, 1647 (état civil de Pleaux) - Sainct Martinot, 1650 (id Aurillac) - Sainct Martin Chantelez, 1652 (id Loupiac) - St Martin Chantellès, 1652 (insigne du baillage de Salers) - Sainct Martin Chantaletz, 1660 (état civil de Saint Cernin) - Sainct Martin Chantely, 1664 (id Ally) - Sainct Martin Monchantallès, 1666 - Sainct Martin Mons-Chantallès, 1667 - St Martin Mons-Chantallex, 1670 (id Saint Christophe) - Sainct Martin Cantelès, 1672 (id Loupiac) - Sainct Martinet, 1694 (id Chaussenac) - Sainct Martain Chantelais, 1703 (id Saint Martin Valmeroux) - Saint Martin Cantalex, 1746 - Saint Martin Cantalet, 1770 (archives départementales s. C., l. 40) - Saint Martin Cantaleix (Cassini) - Gilbert Cantaleix (1ère République)

 

Mais pourquoi "Cantalès" ?
Saint-Martin est une commune se trouvant dans une contrée appelée le "Cantalès", entre le Mauriacois au nord, l'Aurillacois au sud et le volcan du Cantal à l'est. Bien que cette dénomination ne soit plus beaucoup utilisée de nos jours, le nom est resté, accroché au nom du bourg.

Cantalas, 1324 - Canthalesis, 1442 (reconnaissance au seigneur de Montal) - Cantalezium, 1442 (papiers de la famille de Montal) - Conthaleis, 1452 (archives municipales d'Aurillac, s. HH, c. 21) - Cantelesium, 1483 (id s. GG, l. 18) - Cantales, 1489 (reconnaissance au seigneur de Montal) - Monchatalès, 1504 (terrier de la duchesse d'Auvergne) - Chantallez, 1586 (minutes Lascombes, notaire à Saint Illide) - Cantalez, 1638 (état civil de Laroquebrou) - Chantalès, 1647 (état civil de Pleaux) - Chantelez, 1652 (id Loupiac) - Chantallès, 1655 (id Saint Christophe les gorges) - Chantaletz, 1660 (id de Saint Cernin) - Chantely, 1664 (id d'Ally) - Monchantallès, 1666 - Mons-Chantallès, 1667 (id de Saint Christophe) - Chantallex, 1667 (id d'Ally) - Cantelès, 1672 (id de Loupiac) - Cantalex, 1703 (id de Saint Martin Valmeroux) - Chantelais, 1746 - Cantalets, 1770 (archives départementales s. C, l. 40)

 

Autrefois, St Martin était le siège d'une justice locale dont dépendait la paroisse.

Suite à l'indulgence obtenue du Pape Eugène IV au concile de Bâle de 1436, Jean Bardet, qui s'est établi à proximité de Barriac, fonde des rentes à St Martin-Cantalès ; l'expiation d'une faute non indiquée. Toutefois, Barriac ne lui est pas acquis: il l'échange à Elie d'Exupéry-Miremont contre le village d'Estillol (près de Jaleyrac) en 1457.

L'église de St Martin Cantalès

Situé sur la rive gauche de la Maronne, il est le voisin de St Christophe-les-gorges.

Haut de page

Portail de l'église (XI ou XIIè s.)

Le pouillé du diocèse de Clermont-Ferrand indique qu'il y avait un prieuré dépendant de la Chaise-Dieu en 1535 (voir Exponts).

La cure dépendait du prieur de St Julien-du-Pont. L'église est presque intégralement de style roman. Selon Rochemonteix, deux chapelles ont été rajoutées au XIVème siècle. Une pierre, portant la date de 1748, indique peut-être une restauration.

Sous la Révolution, St Martin-Cantalès est transformé en Gilbert-Cantalès ("Gilbert" est aussi le nom de la colline au carrefour dans le bourg, lorsque l'on vient de Besse: hommage au premier maire de la commune, M. BESSE ?). Le clocher en peigne et la voûte de la nef sont détruits. En 1805, ils sont reconstruits: Antoine Olivier, natif de Chavergne (comune d'Ally), est alors curé de St Martin Cantalès de 1804 à 1806. En 1835, un devis est réalisé pour le plafond de la nef.

 

 

 

 

 

 

 

Concernant le clocher, il renferme 5 cloches, toutes fondues en 1884 par la fonderie du Triadou de Rodez. La première est surnommée "la Grande" alors qu'elle a été nommée "St Sacrement". 80 cm de haut sur 90 de diamètre, sa masse est inconnue. En inscription:

IHS VINCIT, IHS REGNAT, IHS IMPERAT VOX MEA CUNECTORUM TERROR FIT DEEMONIORUM.
LAUDETUR SACROSANCTUM ET AUGUSTISSIMUM SACRAMENTUM
PARRAIN: EMILE ALFRED RAIGNAC du BAC
MARRAINE: ANNE MARIE CLAIRE BELZONS - PORTALES du BOURG
1884. PAROISSE DE ST MARTIN CANTALES
CURE: ABEL MAURIAC. VICAIRE: BASILE SUC
FONDEUR: ARMANS TRIADOU RODEZ

La 2ème est dédiée à St Martin: 72 cm de haut sur 86 de diamètre. En effigies, un St Martin soldat appuyé sur sa lance, un autre St Martin évêque avec la crosse en main, la Vierge tenant son enfantdans ses bras, et le Christ en croix, Marie-Madeleine embrassant le pied de la croix. En inscription:

MESSIRE ALEXANDRE TAVERNIER, CHANCELIER DE L'EGLISE DE TOURS ET PRIEUR DE ST MARTIN, PARRAIN ABSENT
ET SON LIEUTENANT MESSIRE PIERRE CHABLAT ANCIEN CURE SUR ST MARTIN CANTALEIX
MARRAINE: ELISE ANTOINETTE DELSOL, EPOUSE DU SR CARSAC DU VILLAGE DE FARGES
CURE ACTUEL: MESSIRE FRANCOIS DANGLARS
RELHIR SYNDIC FABRICIEN
ALEXANDRE LIMAUX FONDEUR 1774
SANCTE MARTINES, ORA PRO NOBIS
MRE G.I. CABANES D.T.

Haut de page

La 3ème cloche est l'"Immaculée Conception". Haute de 58 cm, elle a 72 cm de diamètre. Des effigies y figurent: un St Martin évêque et Notre-Dame de Lourdes. En inscription:

J.M.J. VOX MEA NASCENTIS GAUDENS PRIMOR DIA CANTAT REGINA SINE LAKE CONCEPTA O.P.N.
PARRAIN: LOUIS PEYRET DE MICHE, MAIRE
MARRAINE: MARIE ALEXANDRINE PARLANGE, PETITE-FILLE SEVESTRE DE CHABLAT
CURE: A. MAURIAC. 1884

La 4ème est dédiée à St Joseph. Haute de 55 cm, ellea un diamètre de 68 cm. En effigies: St Joseph et le Sacré-Coeur. Le fondeur était encore issu du Triadou. En inscription:

J.M.J. SANCTE JOSEPH PATRONE POTENS ORA PRO CLIENTIBUS TUIS. 1884
PARRAIN: AUGUSTE LAVIGE, VICAIRE A BOULOGNE-S-SEINE
MARRAINE: FRANCOISE LOUISE GINESTE LACHAZE, VEUVE LACHAZE DE DOMAL
CURE: A. MAURIAC

La 5ème est dédiée à St Michel. Elle a une hauteur de 48 cm pour 59 cm de diamètre. En effigies, St Michel et St Pierre. En inscription:

SANCTE MICHAEL ARCHANGELE VENI IN ADJUSTORIUM POPULO DEI ... 1884
PARRAIN: THEOPHILE DUNION DU PUECH
MARRAINE: MARIE LAPARRA, EPOUSE RAYMOND DU VERT
CURE: A. MAURIAC

 

Les curés ont été:

XIVème   Olivier de Charpentier (1315)
a  
XVème   Antoine Faure (1428), Géraud Négrier (1464)
a    
XVIème Antoine Dalmas (1528), Durand Bur (1566), Antoine Lafon (1566), Jehan Pagis (1594)
a
XVIIème Antoine Delrieu (1615), Jehan Parieu (1649), Jehan Lafon (1652), Jean Malras (1657 - 1675), Raymond Mérelle (1675 - 1702)
a
XVIIIème

Jean Domal (1702 - 1740), Pierre Crozat (1740 - 1754), Pierre Chablat (1754 - 1773), François d'Anglards (1773 - 1789), Gabriel Danjolie (1790 - 1792), Jean Dalbin (1792 - 1793)
1793 - 1803: personne

a
XIXème Gabriel Danjolie (le même que ci-dessus, 1803 - 1821), Pierre Lac (1821 - 1826), Claude Bonchy (1826 - 1858), Antoine Guy (1858 - 1872), Jean Lacroze (1872 - 1880), Jean Louis Abel Mauriac (1880 - 1905)
a    
XXème   Antoine Bornes (1905 - 1907), Jean Jules Bibaire (1907 - 1910), Jules Henri Burin (1910 - 1923), Anoine Guillaume Meyniel (1923 - ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cimetière avait été déplacée en 1883, suite à une décision en 1882. Les années 1883-1884 ont donc beaucoup changé le bourg: le cimetière s'éloigne après plusieurs siècles de proximité, et la sonnorité des cloches est revue pour former une quinte complète avec tierce majeur à la base.

En remontant de l'église vers le bourg se trouve une grande et haute maison sur le côté droit de la route. Plusieurs étages (un véritable petit immeuble) desservi par une petite voie montante et longée par un mur: c'est l'ancien presbytère bâti en 1828 (?) d'après le linteau de la porte.

 

Une étude notariale est présente dans le bourg vers 1660. Cette localisation n'avait pas été la seule d'ailleurs sur la paroisse: le Bac, Domal et Treize-Vents en avaient possédé une aussi.

Alphonse Ricros, né en 1875, arrive à Navalcamero en 1891 dans une boulangerie. Sa femme Marie Charles (voir Ste Eulalie) le rejoint après son mariage en 1907. Benoit Ferreol Guibert, né en 1875, est aubergiste tavernier à Mostoles en Espagne.

Enfin, pour information, la population de la commune était de 1230 habitants en 1804, et de 435 en 1921.

Haut de page

 

paysage
le bourg
les hameaux













































































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AIDE
             
PLAN