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Drignac vu de Drugeac

 

 

Localisation du bourg sur la commune  

Drinhacus, 1464 - Drinhiac, 1567 (terrier de Saint Christophe) - Drinhac, XVIè s. (archives du monastère de Mauriac) - Driniac, 1639 - Drigniac, 1653 (état civil de Salers) - Drigniach, 1673 (id du Vigean) - Drignac, 1688 (pièces du cabinet Bonnefons) - Drignhat, 1688 (état civil de Loupiac).

 

 

 

De Drigniacum ou villa Drini, auquel cas, ce domaine aurait appartenu à Drinus.

Rattaché à Ally, le village n'est pas cité dans la Charte. N'existait-il pas encore ou est-il dans le même cas que Mauriac, hors de la dépendance de l'abbaye de Sens ? Quoiqu'il en soit, avant 1789, la paroisse dépendait de la justice seigneriale de Drugeac.

Fiche: Charte dite de Clovis

 

 

La seigneurie de Drignac et de ses dépendances appartenait, en 1507, à Jean de Saint Amand, co-seigneur de Merle et d’Escorailles. Elle fut démembrée des deux terres d’Escorailles par la vente qui en fut faire le 16 septembre 1648, à Hercule de Saint Martial, baron de Drugeac (protestant déclaré qui se créa des inimitiées). Le 20 avril 1691, le baron de Drugeac échangea cette seigneurie avec le prieur de Drugeac, par devant maître Crespin, notaire.

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La liste des curés connus est la suivante:
- Stephanus de Podio de 1404 à 1411
- Durand Vigier, de 1541 à 1558. Il était issu du mariage de Durand avec Catherine de Châlons le 12 juin 1524. Il devint conseiller et aumônier du Roi, quand il fut nommé archiprêtre de Mauriac (toutefois, il dut confier à un licencié en droit le soin de prendre pour lui possession de l’archiprêtré)
- N. Brolanges de 1611 à 1630
- Louys Broulanges (ou Bourlanges) de 1630 à1663
- Jean Boudanc, de 1663 à 1673
- François Lafon, de 1676 à 1714
- Jean Vaché (ou Vacher) de Tournemire, de 1714 à 1756

- Antoine Rivière de 1756 à 1782
- Pierre Baldus de 1782 à 1789
- Pierre Mathias de 1789 à 1791: il émigre en Suisse à la Révolution, avant de revenir.

Médard Robert, né en 1731, est migrant dans le Pas de Calais comme chaudronnier. Jean Constant circule comme cordonnier en 1765 dans la vallée de la Loire à La Ferté-Bernard dans la Sarthe.

Fiche: Migrants

 

 

Entre temps, en 1753, Jacques Vigier, fils de Claude Vigier, seigneur de Prades, et de Marguerite de Montal, prenait la qualification du seigneur de Drugeac.

L'église est dédiée à St Babet (diminutif de Babylas). Le portail date, à en croire l'inscription, de 1774 et le clocher a été remanié en 1776. Ces travaux ont été effectués sous le ministère du curé Antoine Rivière, qui exerça à Drignac de 1756 à 1782. Toutefois, ces travaux n'étaient pas suffisant, et l'église est reconstruite en 1845 (sauf le clocher). Elle dépendait du prieur de Drugeac.
Auparavant, la paroisse de Drignac était une dépendance du prieuré de Drugeac (sur la rive opposée). Mais un prieuré de Sainte Elisabeth aurait existé à Drignac. A moins que ce ne fut à Bourg de Pougeade, la mention de "bourg" laissant supposer la présence d'un établissement religieux.

L'église de Drignac

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Les curés de Drignac ont été:

XVème

Etienne Dupuy (1404 - 1411)

a    
XVIème Durand de Vigier (1541)
a
XVIIème Louis Bourlanges (1624 - 1663), Jean Boudenc (1663 - 1676), François Lafon (1676 - 1721)
a
XVIIIème

Jean Vacher de Tournemire (1721 - 1756), Antoine Rivière (1756 - 1782), Pierre Baldus (1782 - 1789), Pierre Mathias (1789 - 1791), Antoine Brousse (1791 - 1802)

a
XIXème François Caulus (1802 - 1804), Jean Antoine Lapeyre (1804 - 1813), Pierre Géraud (1813 - 1814), Géraud Mourgouy (1814 - 1820), Conort (1820 - 1821), Jean Dalbin (1821 - 1839), Antoine Pierre Jacques Salvage (1839 - 1847), Pierre Andrieu (1847 - 1851), Antoine Delmas (1851 - 1882), Jean Louis Manilève (1882 - 1891), François Roche (1891 - 1892), Joseph Laroche (1892 - ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Baldus est le dernier curé avant les soubressauts révolutionnaires (1782 à 1789). Il est suivi par Pierre Mathias de 1789 à 1791, date à laquelle il émigre en Suisse, pour plus de sécurité.

A l'entrée du bourg, en venant de la départementale Mauriac-Aurillac, se trouve une coix, dite Croix de St Babet (Babylas en latin). Un Christ est gravé devant, au revers, il s'agirait soit de la Vierge, soit du patron de la paroisse, St Babylas.

Croix de St Babet côté face ... St Babylas: fêté le 24 janvier, Babylas était l'ancien patriarche d'Antioche, gouvernant son église vers 238. Quand Dèce (Decius) devient empereur en 249, il prit ombrage de la nouvelle religion (le christianisme) et, par un édit de 250, porta l'interdit contre elle. Mesure qui ouvrit l'ère des persécutions. Il fallait, désormais, adorer à jour fixe les empereurs divinisés et les divinités du panthéon romain. De la prison, les récalcitrants allaient vers l'éxil, la confiscation des biens ou la mort. Babylas, quant à lui, eut la tête tranchée. ... et côté pile

 

 

La statue, elle, occupe sa place actuelle depuis 1844 et la reconstruction de l'église. Mais elle se serait trouvée, avant, dans l'ancien cimetière de l'église.

En 1822, Clauzet d'Apcher est maire de la commune.

 

Comme pour villes et villages, de petites histoires apparaissent de temps en temps. Dans le numéro du 20 février 1895, le journal L'Avenir du Cantal titre:

Drignac: des placards obscènes, visant une dame des plus honorables de la commune, ont été affichés nuitamment sur les murs de plusieurs maisons. Une enquête de gendarmerie a été diligentée.

 

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