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Banilles
x - x Bassignac
x - x la
Borie x - x
Branzac x
- x Brossier
x - x Brousses
x - x
la Chaud x - x
Chaumeil x
- x la
Chaux x - x
la Chazette x
- x la
Combe x - x
Conroc x
- x le
Couderc x - x
Deux-Moulins x
- x Durand
x - x Enval
x - x Fages
x - x la
Fagette x - x
Freyssines x
- x Feyssines-de-la-Roche
x - x la
Ganie de Loupiac x - x
Grotz x
- x Lachaud
x - x Loupiac-gare
x - x Loupiaguet
x - x la
Maison de Garde x - x
Méallet x
- x les
Mogues x - x
la Montagne x
- x le
Moulin x - x
les deux Moulins x
- x Moulin
de Branzac x - x
le Noyer x
- x le
Petit-Bon x - x
Peyrebrune x
- x Prades
x - x la
Roche x - x
le Rougié x
- x Rueyres
x - x la
Triande x - x
Ventax x
- x Vinchat
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Branzac |
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Vicaria de Varanzaco (?), 1150 (Dictionnaire statistique
du Cantal) - Varanzac, 1464 (terrier de Saint Christophe)
- Vranzac, 1580 (id de Polminhac) - Branzac, 1610
(aveu de J. de Pestels) - Vranzat, 1627 - Brenzac,
1687 - Brensac, 1690 - Bransac, 1736 (état civil)
la Borye de Vranzac, 1628 - la Borye de Branzac,
1736 (état civil)
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Branzac
désigne un village, un moulin et un château en ruines.
Le village était régi par le droit coutumier. Quand au
château, il était le siège d'une justice locale
dont dépendaient les paroisses de Loupiac et, en partie, de Salins.
Géraud
de Cussac est écuyer lorsqu'il porte le titre de Seigneur de Branzac
en 1282 (la seigneurie de Loupiac appartenait aux terres de Branzac).
Branzac viendrait de Varanzac, puis Vranzac. Le château
a été chef-lieu de baronnie et de viguerie, laquelle existait déjà en
1150. Le bâtiment a été reconstruit au XV ème par Guy de Pestels.
Il
ne reste plus, aujourd'hui, que les ruines de ce château fort (qui
ne se visite pas). Et cela est dommage : des inscriptions
poétiques et des fresques nombreuses, exécutées par des artistes italiens,
en décoraient les murs intérieurs vers 1570. Laissées à l'abandon, ces
témoignages, rares en Haute-Auvergne, ont presque disparu. Les deux
fresques ci-dessous se trouvent dans la partie restée intacte
du bâtiment:
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Dames qui souvent vous mires,
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Dans ce miroir mirer vous
fault,
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Et si boun sens ne vous deffault,
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Vostre beauté mespriseres;
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Dames qui souvent vous mires.
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Mais
pourquoi des artistes italiens au coeur de l'Auvergne ? (François
Ier et Léonard de Vinci, la Renaissance artistique italienne
du Quatrocento ?). La raison sera à rechercher. Mais Camille
Caracioli, napolitaine et châtelain de Branzac au temps
ds Valois, n'était pas la seule "italienne" (l'Italie
n'existait pas encore) du secteur: en effet, vers 1530, la baronnie
de St Christophe les gorges
arrive aux mains de la célêbre famille
des Médicis.
A
noter que ce type de peintures est présent au château
de Bourbon-Busset dans l'Allier. Elles auraient été
réalisées vers 1530. A cette époque, le
chateau appartenait à Philippe de Bourbon-Busset qui
était marié à Louise
Borgia (voir fiche ci-dessous).
D'autres
peintures semblables ont été réalisées
en Anjou, au château de Plessis-Bourré, et en Mayenne
au logis abbatial de Clermont.
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D'après
les dires de l'abbé Basset, un souterrain relie le château
à Loupiac, mailgré la pente du côteau (p.109 de
la monographie de la paroisse de Barriac). Un moulin dit de Branzac
se trouve en contre-bas du château, près de la rivière. Dépendait-il
du château ou est-il postérieur ? Une chapelle de Branzac existait en
1540.
Enfin,
dépendant et contemporain du château, le Moulin
de Branzac. Il était pourvu de deux canaux, un roudet
et de trois meules.
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