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::::: PLEAUX
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Vue générale du bourg depuis Bouval (commune de Barriac les bosquets)

 

Localisatio du bourg sur la commune Plieux en 783 - Pleuix en 1050 - , Pleus en 1211 - Pléou (patois occitan) - Plous, 1273 (vente au doyen de Mauriac) - Plieus, 1275 (test de Bertrand de Montal) - Villafrancha de Pleus, 1294 (spicil. Brivat.) - Pluous, 1316 (archives municipales d'Aurillac, s. HH, c. 21) - Castrum Plodii, 1464 (terrier de Saint Christophe) - Plieux, 1470 (archives municipales d'Aurillac, s. HH, c. 21) - Plious, 1471 (reconnance au seigneur de Montal) - Plodium, 1502 (terrier de Cussac) - Pleoux, 1535 (pouillé de Clermont, don gratuit) - Pleus, 1612 - Pleux, 1622 (état civil de Brageac) - Pléaux, 1636 (id Salers) - Plaus, 1673 (id du Vigean) - Plaux, 1683 (id Aurillac) - Ploaus, 1693 (id Saint Martin Valmeroux) - Pliaux, 1695 (id Ally)

 

 

 

 

Il y a peu de données sur Pleaux avant le IVème s., et peu de choses sur l'ancienne viguerie.

Il semblerait qu'il y ait eu l'emplacement d'un village gaulois qui aurait été détruit par les romains, au nord de Pleaux sur le site d'Yoles (l'origine étant celtique). A proximité passait une route de l'étain reliant la Vendée à la Méditerranée.

Pleaux a pour origine le latin plebs, traduit en paroisse, église baptismale. C'est en effet à des moines de l'ordre de St-Benoît que l'on doit la construction d'un prieuré au VIIIème siècle. Fuyant l'invasion normande, ils cherchent asile. Un comte d'Aquitaine, époux d'Euphrasie princesse d'Auvergne, donne des terres (Issoire, Pleaux en Auvergne, Colonges en Limousin) au monastère (ou abbaye) de Charroux, près de Poitiers, auquel il sera rattaché. Ce lien était toujours existant 10 siècles plus tard: en témoigne François de Crussol, abbé de Charroux et prieur de Pleaux de 1734 à 1747.

L'église (si si)

 

Le village n'est pas cité dans la Charte de Clovis : il "n'existe" pas pour Sens ; Charroux ne se trouvant pas en Bourgogne, l'abbaye de Sens ne peut s'en prévaloir. La petite cité, autour de l'église St Jean, s'aggrandit.

Il y avait autrefois deux églises, mais celle qui avait été un baptistère placé sous l'invocation de St Jean-Baptiste fut détruite entre 1813 et 1817.

L'église actuelle est la deuxième à avoir été construite (la première était dédiée à Saint Sauveur). Ce sont les cloches de St Jean (fa naturel), St Roch (sol naturel), St Sacrement (sol dièze) et Notre-Dame (si bémol) qui avertissent les Pléaudiens.

Si l'église actuelle peut se vanter d'avoir conservé son clocher, c'est suite à une promesse. Après la Révolution, Bô et Chateauneuf-Randon, représentants de la République (mais laquelle ?) souhaitent faire abbatre ce clocher. La population, souhaitant le conserver, promet de faire installer une horloge.

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L'horloge coûta 1.050 livres. Le clocher est religieux, mais l'heure républicaine. Or, pour être vue de tous, elle doit être en hauteur. Le clocher est haut, et sur la place centrale. Tout le monde fut satisfait

En tant que prieuré, le prieur en était le "seigneur". Cela n'étant pas reconnu par tout le monde, l'abbé de Charroux préféra prendre un soutien plus influent en la personne de Astorg d'Aurillac en 1228. Il lui donne, en fief, le chevalier, la garde de l'église, du château et de la paroisse de Pleaux.

Les résultat ne sont pas à la hauteur des espérances, il faut un protecteur plus puissant : ce sera le Roi lui-même, Philippe le Bel en 1289, par l'établissement de la Charte de pariage entre le roi et le prieur, par laquelle droits, devoirs, honneurs étaient équitablement partagés entre les pouvoirs, les droits des seigneurs locaux étant réservés.

 

La ville est nantie alors d'une organisation régulière: elle est administrée par un corps commun de notables présidé par deux consuls et un syndic. Ceux-ci rendaient leurs comptes en scéances publiques et solennelles ; ayant pouvoirs fixés de justice, police, impôts, "protection des petits".

La ville franche de Pleaux est donc crée et se développe. Certaines familles vont s'enrichir et faire construire des propriétés, telle que la Tour Maley, le château du Doignon.

Les guerres de religion y sont passées : le 31 mars 1574, Henri I de Bourbon, vicomte de Lavedan et marquis de Malauze, chef des protestants s'empare de Pleaux après avoir détruit le château de Pleaux-Soubeyre, propriété de François Robert de Lignerac qui défend le catholicisme (Mauriac suivra le 15 avril suivant). Les huguenots sont alors maîtres des campagnes avoisinantes.

 

   

La ville est délivrée en 1575 par François Robert de Lignerac (catholique) et une petite troupe à la frontière limousine, sur la lande toute proche du Puy Quinsac.

Ils occupent le château de Poulz près de Pleaux en 1590. Pour remplacer les châteaux détruits et assurer la sécurité dans la région, on construit, entre 1575 et 1630, un fort à Pleaux, c'est-à-dire une enceinte fortifiée dont le dernier vestige architectural, représenté par une tour, sera détruit en 1789.

Le monastère exploite des domaines, certains leurs ayant été donnés à Barriac, Brageac, Chavergne d'Ally, St Christophe, Ambial [...].

La ville abrite de nombreux marchands relativement aisés. C'est une terre de passage et d'échanges, entre Cantal et Limousin, mais aussi avec les nombreux migrants. Il y a 6 foires, 2 marchés par semaine, des mercuriales et un entrepôt de denrées fournies par le Limousin.

D'autres "châteaux" se situaient en ville. Citons les châteaux de Jean-Garde, du Luguet et de Lignerac.

Le château de Lignerac était une justice locale dont dépendaient les paroisses de Pleaux (la ville en partie), les paroisses de Saint Santin Cantalès et de Sainte Eulalie en partie.


Le château est aujourd’hui converti en hospice - La damoiselle de Linieyrat, 1659 (état civil de Saint Cernin). Il était, avant 1789, le siège d’une justice régie par le droit écrit, et ressort au baillage d’Aurillac, en appel de la préveauté de Mauriac.

De nombreuses personnes émigrent. Pour la France, Pierre Lapierre décède à St Quentin en Picardie dans l'Aisne en 1774 et Pierre Viget se trouve dans le Pas de Calais vers 1750-1800. Ils sont chaudronniers.

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Pour l'étranger, signalons Austremoine Couderc et Jean Sancou tués près d'Ulite avant 1730. Pierre Dulac chaudronnier qui arrive en Espagne avant 1773 et ne donne plus signe de vie à sa femme, Marie Chagele ; Vincent Damaison, maître chaudronnier à Ripoul en Catalogne en 1783. Galvada marchand drapier à la Lonja Vieja sur la Plaza Mayor de Navalcamero. Pierre Gély et son fils Pierre, né en 1777, partent en 1800. Jean et Joseph Cazal commerçants en cuivre, drap et toile en 1808.

Page: Population/Migration
Fiche: Migrants

 

 

La Révolution semble, comme pour Mauriac, y avoir été assez sévère. L'abbé Filiol, de Bouval, a été pourchassé quelques années avant d'être décapité à Mauriac en 1793. Les deux villes ont en commun d'avoir une origine et un présence religieuse marquée depuis leur fondation : nul doute que cela ait suffit à décupler la fureur des révolutionnaires de l'époque.

 

 
La place principale et ses petits commerces. Le bâtiment gris foncé abrite la mairie et la poste. A sa droite, l'église est très partiellement visible.
 

 

Les anciens maires de Pleaux:
-
Robert de Leige
- Antoine Manilève
- Pomier
- Vaissière
- Manilève (de nouveau)
- Dapeyron
- Doumis
- J. Chantegreil
- A. Claux
- Edor Pagis
- Benoît Naudet
- A. Calvinhac
- Dr G. Joanny
- Ch. Parlange
- Dr A. Champeil
- J. Chancel
- Dr P. Rouchy
- R. Mialaret
- M. Delprat
- Albert Chanut
- Albert Gramont
- Jean Chanut

Les curés ont été:

XVème   Pierre de Servières (1435)
a    
XVIème Pierre Delpuech (1507), Pierre Pachin (1538), François Robert de Lignerac (1538), Antoine Pestels (1540), Pierre Aimery (1547), Pierre de Pesteils (1566), Simon Sagirand (1595 - 1605)
a
XVIIème Antoine Mortagne (1605 - 16??), Claude Masseau (16?? - 1629), Pierre Gros (1629 - 1630), Jean Magnac (1630 - 1635), Antoine de Cebie (1635), Jacques Byard (1635 - 1636), Charles Robert de Lignerac (1636 - 1639), Bernard Laval (1639 - 1644), Pierre Pagis (1644 - 1648), Pierre Maige (1648 - 1661), Charles Robert de Lignerac (1661 - 1687), Jehan Laval (1687 - 1716)
a
XVIIIème

Joseph Leconet (1716 - 1738), Jean Joseph Rotguier (1738 - 1759), Jean Ignace Veyssières (1760 - 1791), Guy Dagen (1791 - 1793), François Lavialle (1793 - 1803)

a
XIXème Pierre Mailhes (1803 - 1829), François Vergne (1829 - 1834), Jean Flour Vidal (1834 - 1843), Guillaume Muratet (1843 - 1856), Jean Baptiste Pau (1856 - 1888), Edouard Vincent Vidal (1888 - 1906)
a    
XXème   François Lesmarie (1906 - 1917), Joseph Lescurier (1917 - ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La fontaine de la place d'Empeyssines

Cette petite ville a été construite dans une plaine fertile en grains, sur une planèze. Emplacement judicieusement choisi et ayant permis de la faire prospérer.

Il y avait, dans une moindre mesure maintenant, des foires importantes. Malgré tout, le marché est actuellement encore relativement important, contrairement à Mauriac où il est quasi inexistant. Pourquoi une telle différence alors que Mauriac est la plus peuplée et, politiquement, la plus importante ?

Quoiqu'il en soit, on y commerce beaucoup à l'époque: bestiaux, mulets, bêtes à laine, toile, cire vierge et cochons. Sans oublier la vente de primeurs, les bouchers, la vente d'oeufs, de fromage aussi peut-être, de vêtements, ... comme l'on peut encore en voir de nos jours.

 

 

 

 

 

 

 

Au XVIIIème est érigée sur cette place d'Empeyssines une fontaine, permettant à tout un chacun d'accéder à l'eau à un endroit où beaucoup de monde se presse.

De 1806 à 1906 exista un établissement d'enseignement qui fit la renommée de Pleaux dans la région (comprenez, l'Auvergne): le Petit Séminaire. C'est le père Mailhes qui l'organisa en fondant d'abord une école primaire, puis une école presbytérale puis un établissement d'enseignement secondaire (avec le soutien des évêques). Le nombre d'élèves augmenta rapidement, passant de 60 en 1806 à 144 en 1829 (toutefois le nombre oscilla entre 160 et 260 par la suite). Raymond Mil cite l'anecdote suivante à propos de l'intervention d'un enseignant du Petit Séminaire:

La politique n'avait pas droit d'entrée. [...] une effervescence d'un jour qui conduisit en 1848 les "élèves républicains" tambours en tête, au pont d'Auze pour y rencontrer les collégiens [du collège des Jésuites] de Mauriac, exhubérance vite refroidie avec tact par un supérieur d'élite, M. Pau.

 

Dans les années 1920-1950, l'entreprise Vayssié se spécialise dans le transport d'une marchandise bien particulière: les pylônes électriques. L'électricité arrive et il faut bien équiper la région ...

 

 

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