Fontenilles |
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Fontanilles,
1663 (insin. au baillage de Salers) - Fontaneilles, 1670
(état civil de Loupiac) - Fonteneilles, 1684 (minutes Gros,
notaire à Saint Martin Valmeroux) - Fontanilhes, 1685 (état
civil de Saint Bonnet de Salers) - Fonteneillez, 1687 (id
Ally) - Fontanelles, 1695 (id Loupiac) - Fontenilhes,
1706 (id Saint Martin Valmeroux) - Fontenille - Fontenilles,
1768 (archives départementales s. C., l. 40) - Fontaneilhas
- Fontonilhes, 1778 (inventaire des archives de la maison
d'Humières)
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De
fons (source), et même fontanila (petit source)
pour marquer un faible débis d'eau.

C'est
dans ce hameau que naît en 1766 un enfant du pays: François
de Murat. Il est fils de Jean-François, notaire royal
à Fontenilles. Les de Murat sont une vieille famille de Haute
Auvergne. Plus précisément originaire de Menet, et qui
occupa des charges royales dans les juridictions de Riom et de Salers,
et ce, depuis le XIIIè siècle.
Le jeune François, avant de devenir poète, va tout simplement
... à l'école. Celle du presbytère de Ste Eulalie.
Il parle auvergnat, français et latin.
Son
éducation ne sera pas complétée au Collège
de Mauriac, mais au château de Drugeac (paroisse puis commune
limitrophe de Drignac, sur
l'autre rive de l'Auze).
Le marquis de Lur Saluces a fait de son château un véritable
centre culturel.
Puis
il entre en 1786 dans une école militaire royale, dont les troupes
sont surnommées les "gendarmes d'Artois". Il se marie
quelques temps après avec Anne Robin et ne rejoint pas son régiment.
Le
jeune couple vit à Riom et passe les étés à
Choumanoux (commune du Vigean ie "Le Vigean") où se
trouve un moulin. Pour gagner sa vie, il se fait précepteur et
écrivain public. Il décèdera en 1838.