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Ecclesia
Sanctae Euladiae,
XIIè s. (charte dite de Clovis) - Sancta Eulalia, 1464
(terrier de Saint Christophe) - Sancta Eulalia Danlarie,
1535 (pouillé de Clermont, don gratuit) - Saincte-Aularie,
1597 (minutes Lascombes, notaire à Saint Illide) - Saincte-Aulharie,
1610 (aveu de Jean de Pestels) - Sainct-Halary, 1624 (état
civil de Thiézac) - Sainct-Haliers, 1646 (id Aurillac) - Saincte-Halyre,
1654 (id Salers) - Saincte-Aulalie, 1654 (id Saint Christophe)
- Saincte-Heulalye, 1658 (insigne au bailli de Salers)
- Saincte-Ullalie, 1659 (état civil de Saint Cernin) -
Saincte-Geulalye, 1660 (id Ally) - Saincte-Houlalie,
1665 (id Saint Cernin) - Saincte-Eulalye, 1665 (id Pleaux)
- Saincte-Eulaye, 1667 (état civil de Saint Christophe)
- Sainct-Hilaire, 1670 - Sainct-Hilère, 1672 (id
Vigean) - Saincte-Olazeile, 1683 (id Chaussenac) - Saincte-Heulalye
- Saincte-Heulalie, 1684 (minutes Gros, notaire) - Saincte-Eustache,
1688 (pièces du cabinet Bonnefons) - Saincte-Eulalie, 1690
(état civil de Loupiac) - Saincte-Eullalie, 1695 (id Ally)
- Sainte-Ulalye, 1702 (état civil de Loupiac) - Sainte-Eulalie,
1768 (archives départementales s. C., l. 40) - Sainte
Aulleira - Sainte-Aullair - Sainte-Olaize, 1778
(inventaire des archives de la maison d'Humières) - Basse Marone
(1ère République) |
Je
ne dispose que de peu de renseignements (pour l'instant) sur la commune.
Historiquement, la première mention du bourg semble celle de
la charte dite de Clovis au XIIè siècle:"In eadem
ripa fluminis ecclesia est Sancto Eulache, coloni 2, ubi manent Bertrandus,
Andulfus ; sunt servi Sancti Petri ; solvunt in anno friscingas 2,
annonam sextarios 4." [NDA : Sur la rive du fleuve, il y a une
église dédiée à St Eulache et 2 métairies occupées par Bertrand et
Andulf ; ils sont soumis à St Pierre ; ils donnent 2 … par an, 4 …
par an].
La
paroisse était régie par le droit coutumier, et dépendait pour
partie de la justice Saint Christophe
et de celle de Lignerac (qui englobait une partie de la ville de Pleaux,
ainsi que laparoisse de Saint Santin Cantalès). L'église
était une cure à la nomination du doyen de Mauriac.
Delfraissy
est curé de 1741 au 10 décembre 1752 (date de son décès).
Sauliac fut un abbé qui
prit la suite, dans cette seconde moitié de XVIIIè s.:
il possédait la terre de Peyrebrune
(paroisse de Loupiac) et
avait donc quelque "aisance". Il consentait de nombreux
prêts aux paroissiens, sous forme pécuniaire ou de mesures
de céréales (surtout du seigle, parfois du froment).
Pour résumer, les
curés ont été:
XVème |
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Martin
de Pesteils (1481) |
a |
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XVIème |
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Pierre
Raynal (1549), Jehan Reilhac (1556), Antoine Reynaldi (1556
- 1557), Jehan Rochat (1557), Antoine de Saint Martial (1565),
Durand Pebrel (1565), Loys Sauron (1592), Loys Cabannes (1592
- 1602) |
a |
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XVIIème
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François
de Gaignac (1602 - 1612), Etienne de Vasson (1612 - 1613), Antoine
de Gaignac (1613 - 1664), Joseph de Gaignac (1664 - 1701) |
a |
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XVIIIème
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Jacques
Roques ou Rocher (1701 - 1721), Pierre Borderie (1721 - 1741),
Jean Antoine Delfraissy (1741 - 1752), Géraud Bonnave
(1753 - 1774), Jean Sauliac (1774 - 1791), Jean Antoine Lapeyre
(1791 - 1803)
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a |
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XIXème
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Pierre
Gély (1803),
Jacques Antoine Lavergne (1803 - 1804), Jean Pomeyrol (1804
- 1805), Antoine Dabernat (1805 - 1825), Jacques Sobrier (1825
- 1826), Pierre Chabrat (1826 - 1829), Hippolyte Peyrier (1829
- 1868), Avit Jacques François Salvy (1868 - 1871), Jean
(Sautarel (1871 - 1878), Pierre Bouigues (1878 - 1893), Jean
Baptiste Daucel (1893 - 1906) |
a |
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XXème |
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Arsène
Joseph Lacoste (1908 - 1927), Jacques Chayvialle (1927 - ?) |

François
Dabernat, ancien vicaire sous la Révolution, est nommé
curé en 1803. Il meurt à Ste Eulalie en 1825. M. Gély
est (aussi ?) curé du 22 novembre 1803 au 1er mai 1812, date
de sa mort. A propos de Révolution, le bourg est renommé
en "Basse-Maronne" quelques
temps.
Il
y avait, avant 1852, la présence d'une communauté de prêtres. En 1860,
suite à une tempête ayant provoqué des dégats,
l'église est en partie détruite. Concernant
l'église, peu de choses à dire, sinon qu'elle est, comme
indiqué dans la charte, toujours sous l'invocation de St Eulalie.
Mais
une anecdote:
un relevé de 1748 indique qu'une somme de 10 livres a été
entérée dans la nef selon l'usage du Diocèse de St
Flour.
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Qui
est Eulalie ? Eulalie, qui fut martyre
à Barcelone en 303, vient du grec Eulalia (belle parole).
D'après la légende, elle aspira les flammes de son bûcher.
Le
plus ancien texte de langue romane de l'arrondissement date
de 1219 et constitue une "liève" pour l'église du village. Sainte-Eulalie
la Bien-Disante est appelée la "Vierge d'Espagne". Le cantilène
de St Eulalie, daté de 880, est le suivant :
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Buona
pulcella fu Eulalia |
Bel
avret cor, bellezour anima |
Bonne
pucelle fut Eulalie |
Beau
était son corps, mais plus belle était son âme |
Le
village de Ste Eulalie est sur la rive droite de la vallée
de la Maronne, et sur le bord oriental du canton. Construit sur un
des bords de la vallée, le bourg s'est développé
en longueur. Ainsi, sa place principale est relativement petite compte-tenu
de ces contraintes géographiques:
Des
personnes ont émigré: Antoine Laval part dans les Charentes
comme cordonnier où il décède en 1812 à
Ruffec. D'autres vont plus loin: Justin Charles, né en 1891,
est boulanger à Navalcamero en 1908 où il décède
en 1975. Sa soeur Marie épouse Alphonse Ricros en 1907 (voir
St Martin Cantalès).
Mairie
de Ste Eulalie: 04 71 69 21 03
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