Brieu
(le) |
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villa
Ebrio,
XIIè (charte dite de Clovis) - Brieu, 1635 (état civil)
- Abrieu, 1676 (id de Pleaux) - Brieus, 1705 - Brieuf,
1712 (id de Chaussenac)
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Ce
village est également indiqué dans la charte
attribuée à Clovis: "In villa Ebrione colonus 1 manet, servus
Fulbertus ; solvit annone modium 1, avena 1, denarios 6" [NdA :
" A Brieu, il y a une colonie occupée par le serf Fulbert ; il donne
une mesure de blé, une mesure d'avoine et six deniers. "]
Viendrait
de braco (boue) ou brago (terrain humide), puis ayant
évolué en brai (boue) avant de désigner
des terres grasses et fertiles. Autre possibilité: de "bria",
mot celtique signifiant "nouvelle ville près d'une rivière".
Un seul point de remarquable pour le site: une roche de grande hauteur,
rectangulaire et traversée par une caverne. Des légendes
existaient mais sont tombées dans l'oubli.
Une
petite histoire: en 394, vivait un guerrier bon et solitaire
qui habitait les forêts des environs du Brieu (la Ca-ouna
de Brieu). Il y avait un chant héroïque sur la vie de Bair
de Loustagol. Et le nom de Ca-ouna deil Baïr fut longtemps
donné à la grotte précédemment décrite,
car c'est l'endroit où se retirait ce guerrier.
