Envie d'écrire ?
TERRITOIRE
VILLAGES
LES GENS
HISTOIRE
MEDIATHEQUE
Español
::::: TOURNIAC
Saint Martin-CantalèsSaint Christophe-les-gorgesPleauxBarriac les bosquetsChaussenacTourniacBrageacAllyEscoraillesDrignacLoupiacSainte Eulalie

 

Vue partielle du centre du bourg depuis l'entrée sud

 

Localisation du bourg sur la commune

Ternesugo, Xè s. (testament de Théodechilde) - Ecclesia Turniacus, XIIè s. (charte dite de Clovis) - Turnhac, 1298 - Turnhacum, 1403 (reconnaissance au doyen de Mauriac) - Turgnat, 1535 (pouillé de Clermont, don gratuit) - Torniac, 1599 (état civil de Brageac) - Turnhat, 1628 (paraphr. sur les coûtumes d’Auvergne) - Tournhac, 1657 (état civil de Pleaux) - Tournac, 1666 (id Loupiac) - Turnazes, 1778 (inventaire des archives de la maison d'Humières)

Régie par droit écrit, la paroisse dépendait de la justice seigneuriale de Chaussenac.

 

 

 

Tourniac viendrait de Turniacum ou villa Turnii, c'est-à-dire du domaine de Turnius (toujours sous l'antiquité).

 

On lit dans Baluze (il était historien), qu'en 866, des moines de St-Florent, effrayés par les excès auxquels se livraient les Normands dans la Bretagne, portèrent secrètement le corps de Saint Florent dans une retraite ignorée, un peu éloignée de Tourniac.

Aucun document authentique ne donne de renseignements à ce sujet ; la tradition veut cependant qu'il y avait autrefois à Tourniac ou dans ses environs un monastère placé sous l'invocation de Saint Philibert, et que ce monastère ait reçu ses saintes reliques. Il semblerait qu'il y ait eu une erreur de lecture. Il s'agirait en fait de Tournus, et non Tourniac, dans le département de la Corrèze.

 

 
La place principale: par défaut, la photo montre la route venant de Pleaux,  puis l'ancien presbytère est la maison de trois quarts profil, la mairie-ancienne école et l'église. La route repart vers Laferrière et la Dordogne.
 

Ces moines, dont Cunault fait partie, ont voyagé de refuges en refuges, et aurait trouvé "hospitalité" auprès d'une communauté déjà établie à St Valérien en 875.

 

Plus tard, c'est à la lecture d'un testament que Tourniac est à nouveau citée: Le testateur dispose, en outre, en faveur de l'abbaye d'Aurillac, du domaine de Pomeriols (village détruit, près de Lieutadès) et du domaine de Tornaye (Tourniac, près Pleaux) et de celui de Malaval (allode de Malovale) qu'il déclare avoir acheté de ladite abbaye.

Le testament concerne la famille des seigneurs d'Oradour, dont l'origine les fait descendre des premiers comtes de Toulouse, de Raymond Pons qui gouverne l'Auvergne au temps du roi Raoul, et plus, de son cousin Raymond 1er, comte de Rouergue, lequel, après avoir distribué à ses deux fils Raymond et Hugues, ses biens par testament, mourut en l'année 961.

Haut de page

L'église de Tourniac

L'église, dédiée à Saint Victor, appartient à l'époque romane. Elle est mentionnée dans la charte attribuée à Clovis dans ces termes : "In villa Triniaco est ecclesia indominicata, Sancto Victori dicata, coloni 2 manent, servi Odorannus, Ebo ; solvunt annone modios 3, solidos 2" [NdA : " A Tourniac, il y a une église sous l'invocation de Saint Victor, et deux métairies qui sont occupées par les serfs Andoran et Obo ; ils donnent six mesures d'avoine et deux sols "]. Elle est flanquée de deux chapelles, et possède un autel en marbre.

Les curés ont été:

XVème   Géraud Fabre (1403)
a    
XVIème Bertrand de Douhet (1549), Guillaume Francie (1585), Blandin Dumas (1597), François de Douhet (1597 - 1649)
a
XVIIème Louis de Douhet (1649 - 1669, neveu du précédent, oncle du suivant), Louis de Douhet (1669 - 1699), Géraud de Douhet (1699 - 1702)
a
XVIIIème

Antoine d'Aulier de Villemontée (1703 - 1712), Antoine Gilbert (1712 - 1734), Antoine Gilbert (1734 - 1759), Emeric Gilbert (1759 - 1791)
1791 - 1803: Jean Amable Chinchon, Antoine Rouffy, Michel Etienne Marcenat, Guillaume Vincent Bruyère, Antoine Paschal Delalo

a
XIXème Jean Tronqual (1803 - 1839), Augustin Antoine Mauret (1839 - 1842), Antoine Arnal (1842 - 1851), Joseph Lavergne (1851 - 1888), Jean Eugène Bruel (1888 - 1907)
a    
XXème   Joseph Delzongles (1907 - ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ancienne croix du XII-XIIIè siècle

Tourniac a donné son nom à une ancienne famille, et on trouve dans les terriers de l'époque, qu'un Etienne de Tourniac fit don, en 1156 (après la Première Croisade), de diverses propriétés à l'abbaye de Valette. Cette famille est éteinte depuis plusieurs siècles. Il est possible que l'abbaye de Valette soit liée à celle d'Aurillac, citée plus haut, puisque beaucoup de personnes du secteur migrèrent en Espagne dans les possessions de l'abbaye d'Aurillac.

Toujours au XIIème ou au XIIIème siècle est érigée la croix du cimetière, à proximité de l'église. Elle est de forme discoïdale. Le cimetière sera déplacé et la croix, laissée, deviendra une croix de place.

 

 

 

 

 

 

Jean Marcenac, né en 1741, part faire apprenti chaudronnier en 1757 à Baniols en Catalogne pendant 30 mois.

En 1943, le journaliste espagnol Felipe ALAIZ (1887-1959), auteur de nouvelles et de nombreuses œuvres de divulgation anarchiste, séjourne à Tourniac où il lit, au cours d'une assemblée pleinière, une "Ponencia" sur le futur du Mouvement Libertaire en compagnie de "Juanel". Le texte donnera lieu aux divisions du Mouvement Libertaire.

Le 1er janvier 1973, Tourniac est rattaché à la commune de Pleaux.

Fiche: Idée de randonnée

 

 

Haut de page x

 

paysage
le bourg
les hameaux
















































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AIDE
             
PLAN