
La
superficie est d'environ 11,3 km². Le point le plus bas est à
290 m, et le plus haut à 686 m (Suc Rouge).
Pour
le relief:
- Puy Regeot, sommet, 674 m d'altitude. Son nom
est lié à une légende relative à la fondation
de Brageac :
Quittant
parfois sa solitude pour aller quêter quelques aumones sur
le plateau supérieur, un jour, au cours de ses randonnées
à travers la campagne, il rencontre le chevalier REJAUD
qui habitait un modeste castel bâti sur un monticule
[NDA: au sud-ouest de Brageac].
Rejaud
qui, comme la plupart des chevaliers du Moyen-Age, avait toujours
quelques pécadilles sur la conscience, allait souvent trouver
le religieux et lui avait même demandé asile. Il
ne se sentait guère en sûreté dans sa demeure
semi-bourgeoise qui ne pouvait résister à une attaque
tant soi peu sérieux.
En
cas de danger, il courait se réfugier avec son ami, dans
les infractuosités inaccessibles de la falaise. Il trouvait
d'ailleurs le site propice à la défense.
Aussi
prît-il la décision d'y élever une forteresse,
juste au bord du précipice, mais pour cela il fallait de
l'argent et beaucoup de main d'oeuvre, or le chevalier Rejaud
n'était ni riche ni puissant. Mais son ami l'ermite jouissait
d'un prestige et servit d'entremetteur pour négocier le
mariage de Gisèle, sa fille, avec un puîné
de la Maison d'Aquitaine: le chevalier de Brage. Tous les deux
s'entendirent ensuite pour construire le château fort sur
l'emplacement actuel de l'église, dont l'abside formait
la chapelle.
Une
douzaine de chaumières habitées par des paysans,
s'établirent en même temps à proximité.
Brageac était fondé.
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- Puy des Tiles, sommet, 646 m d'altitude
- Suc Rouge, sommet, 686 m d'altitude. De "tsucc" désignant
un sommet arrondi, un tertre, une éminence

Pour
les prés:
- Cargadoux (les)
- Chabanne
(la)
- Charbonnières (les)
- Drulhe (la)
- Guinze
- Lissart
Les
ruisseaux et rivières:
- Aigueperse, ruisseau dont le nom signifierait "eaux éparses,
étalées"
- Algère, ruisseau
- Auze (l'), rivière
- Jarrige (la): ruisseau affluent de l’Auze, communes de Brageac
et Ally, 1300m
- Thiolière (la), ruisseau

Pour
les bois et forêts:
- Bois d’Escorailles (le), lieu détruit (carte de Cassini)
- Bois des Dames
- Drues (bois de): domaine ruiné, sur les communes de Brageac
et Chaussenac - Affar
de la Drulhe, 1778 (inventaire des Archives de la maison d'Humières)
- Miers (forêt domaniale de) - La seigneurie de Mijers,
1778 (inventaire des Archives de la maison d'Humières)
Pour
les constructions humaines:
- Pont
de Ratou
En
1852, 480 habitants vivaient dans
80 maisons réparties sur les 11,27 km²
que couvrait la commune. La densité était alors de 42,6
habitants/km².
Les
terres sont ainsi occupées : 278 ha de terres, 117 de prés,
172 de pâtures, 386 de bois, taillis et futaies, 34 de chataigneraies,
6 de jardins et 119 de bruyères:
Les
gorges de l'Auze séparent
la commune de celle de Mauriac, chef-lieu d'arrondissement, situé
vers le nord-ouest à seulement 3 km. Toutefois, la route existante,
est plus longue de quelques kilomètres, afin de résoudre
les problèmes de forte pente pour la tarversée de ces
gorges. Pour des raisons de commodités, c'est donc le passage
par les communes de Chaussenac puis Ally qui a la préférence.
L'ouverture
des gorges de l'Auze sur la Dordogne, ainsi que la pente rocheuse, accueille
la forêt de Miers, d'où
la forte proportion boisée. Un seul autre ruisseau, permanent,
se trouve sur la commune: celui de la Thiolière.
