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Vue du bourg depuis Tarrieu

 

Localisation du bourg sur la commune   Aly, 1653 - Aly, 1659 - Ali, 1671 (état civil de Pleaux) - Haly, 1674 (id Aurillac) - Aliy, 1675 (état civil de Chaussenac) - Alix, 1698 (id de Saint Martin Valmeroux) - Ally, 1763 (liève de la seigneurie d’Ally)

 

L'origine de ce nom serait Allia villa (la villa de Allius), donc un ancien domaine qui aurait appartenu à un certain Allius à l'époque gallo-romaine.

Le village est mentionné dans la charte de Clovis : "In villa Ally est ecclesia dominicata, sancto Vincentio dicata, coloniae 2, manent Berfrerdus, Bertaldus servi, solvunt friscengas 2, denarios 6" [NDA : A Ally, il y a une église sous l'invocation de St Vincent, et 2 métairies occupées par les serfs Berfrerdus et Bertaldus ; ils donnent 2 … et 6 deniers].

La seigneurie d'Ally a longtemps appartenu à la famille noble de Cayrel(s), Pierre de Cayrels vivant en 1240. Son fils Géraud était Sergent d'Armes d'Escorailles.

Ally était, avant 1789, de la Haute Auvergne, du diocèse de Clermont, de l'élection et de la subélection de Mauriac et siège d'une justice seigneuriale, dont dépendait la paroisse, et ressortant du bailliage d'Aurillac, en appel de la prévauté de Mauriac.

L'église sur la place  

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Son église paroissiale du Xème siècle (chœur et abside), dédiée à St Ferréol, bien que la Charte en mentionne une dédiée à Saint Vincent, (du latin ferrum le fer, surnom expressif d'un "homme de fer", dont la forme populaire est Fargeau) était comprise dans l'archiprêtre de Mauriac. Erigée en succursale par ordonnance royale du 05 janvier 1820.

La plus ancienne est la plus petite cloche qui aurait été fondue au village de Ginalhac. Elle porte l'inscription suivante :

L'AN 1801 J'AI EU POUR PARRAIN
ANTOINE LAVERGNE, DE LANGLADE,
ET POUR MARRAINE JEANNE VACHER,
D'ESPONTOURS

Des trois autres, la maîtresse (St Vincent) fut refondue en 1870 lors de la reconstruction du clocher, grâce à M. Détony, curé. Fondue à Villefranche d'Aveyron par Caze frères. Elle porte l'inscription suivante :

SOUS L'INVOCATION DE SAINT-VINCENT
MARTYR, M. DETONY JEAN, CURE.
PARRAIN, M. RIVIERE MICHEL, MAIRE
D'ALLY. MARRAINE, DAME MARIE-ETIEN-
NETTE-MARGUERITE-HELENE DE GLAVE-
NAS, COMTESSE DE LA TOUR D'AUVERGNE,
AU CHATEAU DE LA VIGNE.

Il semblerait qu'elle ait été préalablement fondue en 1750 (entre le 25 avril et le 14 juin).

La seconde cloche (masse : 526 kg) fut fondue en 1888, sur commande de M. Andrieux, curé d'Ally, par M. Triadou, de Rodez. Son nom est Sainte-Marie :

PARRAIN, JOSEPH MOLLAT, DU PUY-SOUTRO,
PRESIDENT DE LA FABRIQUE ET CONSEILLER
MUNICIPAL. MARRAINE, MARIE-ADELE DEL-
BAS, EPOUSE MONTEIL, D'ALLY. ANDRIEUX
CURE. J.B. MONTEIL, MAIRE, 1888

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La 3ème (masse : 374 kg) sort des ateliers Triadou, de Rodez, et fut fondue aussi en 1888. Elle porte l'inscription :

SAINT-JOSEPH. PARRAIN, JEAN CHAUMEIL,
DU MONTEIL, TRESORIER DE LA FABRIQUE
ET CONSEILLER MUNICIPAL. MARRAINE,
MADAME MATHIEU LACHAZE, NEE DEL-
FAUT. ANDRIEUX, CURE. J.B. MONTEIL,
MAIRE.


1418 est le premier témoignage de présence d'un curé: Jean de la Tour, comme le précise l'abbé Burin. Puis viennent:

XVIème

Claude Crozat (1504), Pierre de Langlade (1527), Annet de Vielabal (1538), Antoine Veyret (1575), Pierre de St Thomas (1580), Antoine de Langlade (1598)

XVIIème Antoine Escladis (1615), N. de Vielabal (1620), Antoine de Langlade (1628), Jehan de Peyrelade (3 septembre 1628), Guillaume de Vielabal (1638 à novembre 1676), Delmas (1677 à 1787), G. Chr. Chirent (août 1687 à octobre 1702)
XVIIIème

J. Jos. Leconet (octobre 1702 - 1716 - 1743), A. de Séguy d'Anglards (1716 à 1737), A. Delzangles (1748 à 1789).

Annet Paty (1789) prête le serment schismatique et disparait en 1791. Brousse est curé constitutionnel. Trois prêtres démeurés fidèles à l'église (Antoine Baldus de Fraissy, Antoine Olivier de Chavergne et Pierre Gély de Tarrieu) assurent le service de manière officieuse. Baldus reste desservant jusqu'en 1803.

XIXème Le même Baldus jusqu'en 1813, Pierre Lescure (1813 à 1832), Jean Conort (1832 à 1839), Jean Detony (1839 à 1878), Jacques Andrieux (1878 à 1898), Henri Barbet (1898 à 1902), Jean Delmas (de octobre 1902 à ...).

 

 
La place principale a été aménagée: cela facilite la vie aux automobilistes, mais les piétons ne sont pas oubliés. Par défaut, la photo montre la route vers le Puy Soutro et la commune de Ste Eulalie. A gauche, vers Mauriac. A droite, vers Chaussenac et vers Brageac si l'on contourne le monument aux morts.
 

Des personnes ont quitté Ally pour cause de travail. Guillaume Bayle, né en 1553, est mercier à Cuenca en Espagne. Jean Baboules de Fraissy part en Espagne en octobre 1752. Jean Ribe (ou Rive) chaudronnier migrant né à Fages, décède le 17 mars 1775 dans la Somme à Poix et sera inhumé à Croixrault. Annet Mialaret et Joseph Lavialle, chaudronniers roulants en 1785 en Hollande.

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Bourg d'Ally en 1822 (maquette d'après plan cadastral)  

En 1789 pour la rédaction des cahiers de doléance le dimanche 8 mars à 20h, on trouve les signataires suivants: Delfraissy, Gineste, Pierre Couderc, Maury, Miche, Brugères, Gregnier, Delpeuch, Gainiard, Lavergne, Gineste, Rigal, Chaumeil, Mialaret, Chaumeil, Vigier, Gély, Chanut, Pagis, Ribes, Chaumeil, Baboulès, Genestal, Laveissière, Ribes, Pagis, Delbos, Filiol, Maury, Delbos, Robert, Gibert, Caulus, Rivière, Lachaze, Delpeuch.

En 1791 est émise l'idée de transférer le cimetière en dehors du bourg. Ce sera fait en 1834.

Pierre Douhet, né en 1800, part à Rotterdam en 1816 comme migrant. En 1827, le curé Detony fait ériger la nouvelle croix en fer pour remplacer celle en bois en face de la porte de l'église.

Pour le domaine industriel, le village possédait à la fin du XIXème et une bonne part du XXème, une minoterie fondée par des membres de la famille Ratié. Cette famille revenait alors d'Espagne où elle avait créé et dirigé une autre minoterie (voir le chapitre Population/Migration).

Un correspondant allycois transmettait les nouvelles à un journal. Voici un extrait ... amusant et interactif:

Samedi 11 mars 1882: Un signe des temps !
On nous apprend que dimanche dernier, pendant la messe, un coup de pistolet a été tiré dans l'église d'Ally.
L'auteur de ce délit était monté à la tribune pour mieux faire retentir le bruit de l'explosion. On nous assure qu'aucune poursuite n'a été demandée par le maire, ni par le curé. Serait-ce une blouse blanche ou quelque terrible émissaire d'en-haut ?
Mercredi 15 mars 1882
Dans notre précédent numéro, nous avons dit qu'un coup de pistolet avait été tiré dans l'église d'Ally pendant la messe.
Mr MONTEIL, maire d'Ally, nous écrit pour déclarer que ce récit est faux, inexact, inventé et il a ajouté que si le fait s'était produit, il eut exercé des poursuites contre le délinquant.
Toutefois, nous trouvons fort surprenant qu'une fausse nouvelle nous soit adressée par notre correspondant d'Ally, dont les renseignements sont ordinairement très sûrs. Nous écrivons à ce correspondant pour le prier de l'expliquer.

 

Pages: Un allycois en Chine: Jean Henri Maximilien BALDUS
Démographie: Ally
Migrations
Fiche: Migrants

 

 

 

Mairie d'Ally: 04 71 69 00 69

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paysage
le bourg
les hameaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


















































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